Le transporteur ferroviaire filiale du groupe AGL au Cameroun a organisé une réunion d’information avec les partenaires potentiels devant intervenir dans la mise en œuvre de ces deux programmes qui devront positionner Camrail comme partenaire ferroviaire de référence pour la transformation de l’économie camerounaise.


Il est question pour le transporteur selon la volonté du Maître d’ouvrage (Etat du Cameroun à travers le ministère des Transports) de répondre aux enjeux de compétitivité et d’intégration régionale en réussissant cette phase de profonde transformation du secteur ferroviaire camerounais. Les projets de renouvellement de la voie ferrée Douala–Yaoundé et Bélabo–Ngaoundéré (PCDN et PRBN) sont des opérations techniques devant matérialiser cette mutation. Il faut réussir à repositionner le rail comme un levier stratégique de développement économique, de compétitivité logistique et d’intégration régionale.
3 dynamiques convergentes sont identifiées : Une pression croissante sur les infrastructures existantes, L’émergence de projets industriels majeurs et la volonté de modernisation portée par l’État et ses partenaires. Camrail, Maître d’ouvrage délégué, a donc le challenge de traduire cette vision stratégique, en donnant une réponse décisive aux défis logistiques contemporains et à l’ambition de transformation durable du secteur ferroviaire. Il faut arriver à réaliser la symbolique d’un chemin de fer en pleine réinvention, au service de l’économie nationale et de l’intégration régionale.
Le Projet régional pour l’amélioration de la performance du corridor rail/route Douala–N’Djamena en abrégé PCDN, est soutenu par la Banque mondiale, l’Union européenne, la Banque Européenne d’Investissement et l’Agence Française de Développement, AFD. Il constitue une initiative phare de modernisation des infrastructures reliant le Cameroun et le Tchad, deux pays clés de la CEMAC. Ce corridor, qui concentre à lui seul 35 % du PIB des deux pays, est vital pour le commerce régional et international. Sa composante ferroviaire (Composante n°1) est de 232,1 millions d’euros (≈ 152 milliards FCFA) avec comme bailleur unique la Banque mondiale.


Quant au Projet de renouvellement de la ligne ferroviaire Bélabo–Ngaoundéré en abrégé PRBN, il vise à améliorer la performance et la sécurité du corridor ferroviaire, essentiel pour relier les régions Nord et Extrême-Nord du Cameroun au Tchad. Son montant total est de : 255 millions d’euros (≈ 167,3 milliards FCFA) financé par la BEI, l’Union Européenne et l’AFD.
Tous les partenaires techniques capables d’accompagner Camrail de manière transparente au Renouvellement de 330 km de voie entre Belabo et Ngaoundéré et Renouvellement de 238 km de voie entre Douala et Yaoundé (rails UIC54, traverses béton bi-bloc) ; assurer l’automatisation de passages à niveau, la réhabilitation de ponts et ouvrages hydrauliques, Réhabilitation d’ouvrages d’art : viaducs, tunnels, ponts, ouvrages en terre et hydrauliques ; stabilisation de talus et drainage profond, étaient présents en ligne ou en présentiel pour avoir toutes les informations nécessaires afin de présenter des offres susceptibles de les faire retenir pour leur réalisation.
Ces deux projets apporte des bénéfices socio-économiques impactant tels que : la réduction significative des coûts logistiques et appui aux communautés riveraines (forages d’eau potable, lampadaires solaires, soutien aux écoles et centres de santé, microprojets agricoles et d’élevage, prévention du paludisme, campagnes de sensibilisation à la sécurité ferroviaire).
Comme retombées sociales, les projets intègrent également des mesures à forte dimension communautaire, parmi lesquelles : la construction de 16 forages d’eau potable, la modernisation des structures de santé et des établissements scolaires, l’appui aux activités génératrices de revenus (AGR), les initiatives de prévention du paludisme, les campagnes de sensibilisation à la sécurité ferroviaire et un accompagnement communautaire renforcé et inclusif.
Il est désormais attendu, la publication des appels d’offres, le recrutement des partenaires techniques et le lancement des travaux en 2026 pour une durée maximale de 3 ans.

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